La réforme des retraites par point, Macron/Delevoye,
constitue une régression majeure pour tou·tes les salarié·es.
Pour les fonctionnaires le mode de calcul sur l’ensemble de
la carrière fera perdre à beaucoup d’entre nous plusieurs centaines d’euros.
Le nouveau système dissocie le grade d’un·e agent·e du
montant de sa pension (calcul de la pension sur les six derniers mois), ce qui
constitue une attaque sans précédent contre le statut général des
fonctionnaires et contre la Fonction publique de carrière.
Pour les personnels du ministère de l’Éducation, la faiblesse
de nos salaires et de nos régimes indemnitaires va accentuer la nocivité du
projet et sera discriminant pour les femmes.
La pseudo- discussion engagée par Jean-Michel Blanquer, a
pour principal objectif de faire passer des modifications de nos métiers
(augmentation du temps de travail, formation pendant les vacances…) en échange
d’une vague compensation indemnitaire, comme cela a été clairement annoncé par
Emmanuel Macron lors du discours de Rodez.
Ce marché de dupes est évidemment inacceptable, dans notre
secteur, le calendrier gouvernemental prévoit que le projet de loi sera
présenté au conseil des ministres au mois de janvier 2020 pour être voté avant
l’été.
Dans cette perspective,
la CGT Éduc’action a pris l’initiative de proposer à d’autres organisations
syndicales qui partagent notre refus de cette réforme systémique, de mener une
campagne commune.
Les organisations syndicales CGT Éduc’action, Snes FSU,
SNFOLC, SNCL Faen, Sud Éducation, SIES se sont réunies le 22 octobre 2019.
Elles considèrent que le projet de réforme Macron/Delevoye,
de retraite par points constitue une régression majeure.
Elles ont convenu d’élaborer un matériel commun, pour dans
un premier temps informer les collègues et permettre aux militants et
militantes des académies et départements d’organiser des heures d’information
syndicale et des assemblées générales communes, de faire des tournées
d’établissements pour préparer et réussir ensemble la grève interprofessionnelle
du 05 décembre et ses suites.
C’est pourquoi, elles appellent les personnels à décider
collectivement des suites à donner à cette journée de grève.
Elles continueront à se rencontrer, à échanger régulièrement
pour construire, avec les personnels, le rapport de forces nécessaire pour
gagner le retrait de ce projet.
Paris, le 24 octobre 2019
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