Pour la CGT Educ’action 53, le
fait que la Direction des services départementaux de l’Education nationale
(DSDEN) de la Mayenne refuse l’inscription d’un élève dans un lycée public de
Laval ne tient pas au fait que cet établissement ait « atteint sa capacité
maximale », mais est due aux erreurs de prévision de la DSDEN quant aux
effectifs attendus en seconde à la rentrée 2015. Pour le département, ce sont
145 élèves que la DSDEN n’a pas vu monter de 3e en 2nde
générale, dont 73 pour un seul et même lycée lavallois. Le seuil maximal de 35
élèves par classe était jusqu’alors communément respecté ; en septembre,
toutes les classes de seconde dans les lycées publics mayennais auront entre 35
et 38 élèves, voire plus. Les conditions d’apprentissage des élèves, mais aussi
de sécurité dans les classes, seront donc dégradées par rapport aux années
antérieures ; la DSDEN 53 ne veut tout simplement pas empirer une situation
qu’elle a contribué à créer par son imprévision et son discours sur le
soi-disant « déclin démographique » de la Mayenne, discours
totalement invalidé par les faits.