vendredi 3 avril 2015

Réforme du collège : pour la CGT Educ'Action, c'est NON !

Le ministère a présenté son projet de réforme du collège, prévue pour la rentrée 2016 et ce pour tous les niveaux du collège.

Ce projet poursuit une vision de plus en plus inégalitaire de l’école. Alors que le collège unique a toujours manqué des moyens nécessaires à la démocratisation pour que toutes et tous réussissent, le gouvernement opte pour une réforme sans moyens au service de l’idéologie libérale. Avec de nouveaux thèmes interdisciplinaires, tels que « monde économique et professionnel », accompagné d’un « parcours individuel d’information, d’orientation et de découverte du monde professionnel », la logique reste plus que jamais celle du socle et des compétences, au service du patronat...

Une réforme sans moyen, la difficulté scolaire oubliée, l'autonomie au service de la concurrence...

Lire la suite dans le tract de la CGT Educ'Action ici.

Premier bilan commenté des annonces faites par le MEN sur la réforme du collège.

Projet de grille horaire de la réforme du collège.

Déclaration intersyndicale contre le projet de réforme du collège :
Paris, le 3 Avril 2015

Les organisations syndicales SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNALC-FGAF, SNFOLC, CGT Educ’action et Sud Éducation expriment leur refus du projet de réforme du collège parce qu’il est fondé sur l’autonomie des établissements et la multiplication des hiérarchies intermédiaires sous l’autorité du chef d’établissement. Sa mise en œuvre institutionnaliserait le principe de mise en concurrence entre les disciplines, entre les enseignants et entre les établissements, fragiliserait la structuration disciplinaire du collège et engendrerait toujours plus d’inégalités entre les élèves.
Elles demandent le retrait de ce projet et la reprise de discussions sur de nouvelles bases.
Elles appellent les personnels du second degré à se rassembler dans les établissements et en assemblées générales pour débattre des conditions de l’amélioration du collège et repousser ce projet de texte.
Nos organisations conviennent de se revoir après le Conseil Supérieur de l’Éducation du 10 avril qui examinera le projet ministériel pour discuter et définir les modalités d’actions nécessaires, y compris la grève.